lundi 6 janvier 2014

UNE MUSE MAJESTUEUSE

Ma femme est la plus majestueuse des muses.
Le confort, l'adresse et la beauté fusent
Quand elle déverse toutes ses chansons
Sur l'épineux chemin de la création.

Son âme, sage comme la Vieillesse,
A les gestes qu'il faut au sculpteur pour éclore
Une statue aussi chaste qu'une chaîne en or
Qui exulte sur le cou d'une princesse.

Elle porte savamment sur son dos soyeux
Tous les artistes qui, de son corps, s'éprennent
Et les conduit vers des aventures sereines
Pour cueillir des joyaux aux pieds de Dieu.

Ses sculptures qui posent dans les manoirs
Sont les symboles de sa passion folle
Pour l'esthétique et de tout ce qui à l'art
Arrache des fleurs qui, des rêveurs, font des idoles!

in L'averse de l'aurore