samedi 31 août 2013

A CELLE QUI M'A FASCINE

Si j'étais un peintre, je serais Picasso.
Et j’irais sur une plage planter mon tableau.
A la fureur, je dévisagerais les ondes
Et sculpterais  mon monde.  
Ce serait une mer de merveilles
Dont tu serais la lune et moi le soleil.
 De ces majestueuses lampes je ferais  des jumelles. 
Et elles s’épieraient comme la mer et le ciel.
La terre ne verrait plus de naufrage  
Car il n'y aurait plus d'orage.
Et les étoiles, agenouillées, vanteraient notre beauté !
Mais hélas sa majesté! Je ne puis l'imiter.  
J'en suis ardemment exaspéré!

Extrait de mon oeuvre poétique L'averse de l'aurore.

lundi 26 août 2013

AU PARESSEUX


Vers ton âme d'où le sommeil affleure,
Malgré l’adversité qui chante à tue-tête,
Le vice, tel un vautour, vole sans pudeur
Et s’agite terriblement telle une tempête.

Il sait mieux, que quiconque, que ta cité
Est une terre fortunée qu'il doit perforer
Pour faire paître ses petits quand tu paresses
Et épargner son village de la détresse.

Mais, pour éclore un joyau, il n’est jamais  tard !
Telle une légion lève-toi et ramasse
Tes faucilles sans prendre garde au brouillard
Et pare-toi d’or avant que le jour ne s’efface !

Extrait de mon recueil de poèmes l’averse de l’aurore