Matinal, le soleil se réveillait peu à peu.
Et la lune,voûtée, éteignait son feu.
Quelle était cette femme qui, malgré
Sa vieillesse,envoûtait les majestés ?
Attiré par la fleur qui marchait à reculons,
L'astre diurne s'envolait comme un avion.
Balayant sans relâche les âmes infâmes,
Or et Diamant se pâmaient sous ses flammes.
Ses ailes incandescentes, ivres d’Amour,
Faisaient suer les peintres dans les cours.
Mais, la blonde, endormie comme un enfant,
Huait ce roi qui n’avait que douze ans!
Voûtée :courbée
In l’averse de l’aurore edilivre 2013
vendredi 20 décembre 2013
lundi 23 septembre 2013
TON SPLENDIDE SOURIRE
Ton splendide sourire fait courir dans mes veines une mer de roses.
Impétueuse, elle coule à flots
Et va caresser mon cœur euphorique
Comme un ruisseau embrasse une rivière féerique.
Ne peut s'y abreuver que ta bouche.
Car elle est limpide comme l'eau de source.
Et précieuse comme l'or
Qui scintille sur ton corps.
Des intrépides, pour l'avoir approchée, ont été tuées.
Même des reines n'ont pas été épargnées.
Tant elle est sacrée.
Toi seule es sortie indemne de cette calamité.
Car Dieu, fasciné par ta beauté,
A fait d'elle ta propriété !
In l'averse de l'aurore
Impétueuse, elle coule à flots
Et va caresser mon cœur euphorique
Comme un ruisseau embrasse une rivière féerique.
Ne peut s'y abreuver que ta bouche.
Car elle est limpide comme l'eau de source.
Et précieuse comme l'or
Qui scintille sur ton corps.
Des intrépides, pour l'avoir approchée, ont été tuées.
Même des reines n'ont pas été épargnées.
Tant elle est sacrée.
Toi seule es sortie indemne de cette calamité.
Car Dieu, fasciné par ta beauté,
A fait d'elle ta propriété !
In l'averse de l'aurore
mardi 17 septembre 2013
MA CONFIDENCE
Majestueux lecteur, voici ma confidence:
"Nul ne vaut mon obscure élégance !
Même la prostituée aux yeux ravissants
Qui enjoint à son corps d'aveugler un passant.
L’eau, la liqueur, le vin et même la bière
Ne valent pas, pour l'ouvrier que je fascine,
La fumée que je verse dans sa poitrine
Et qu'il éparpille allégrement dans l'air.
Mon venin qui berce l’esprit du fumeur
Est aussi exquis que son foie et son cœur
Que je déguste à satiété. Et son sang
Que je bois me rafraîchit insatiablement !"
Extrait de L'averse de l'aurore
"Nul ne vaut mon obscure élégance !
Même la prostituée aux yeux ravissants
Qui enjoint à son corps d'aveugler un passant.
L’eau, la liqueur, le vin et même la bière
Ne valent pas, pour l'ouvrier que je fascine,
La fumée que je verse dans sa poitrine
Et qu'il éparpille allégrement dans l'air.
Mon venin qui berce l’esprit du fumeur
Est aussi exquis que son foie et son cœur
Que je déguste à satiété. Et son sang
Que je bois me rafraîchit insatiablement !"
Extrait de L'averse de l'aurore
samedi 31 août 2013
A CELLE QUI M'A FASCINE
Si j'étais un peintre, je serais Picasso.
De ces majestueuses lampes je ferais des jumelles.
Extrait de mon oeuvre poétique L'averse de l'aurore.
Et j’irais sur une plage planter mon tableau.
A la fureur, je dévisagerais les ondes
Et sculpterais mon monde.
Ce serait une mer de merveilles
Dont tu serais la lune et moi le soleil.
Et elles s’épieraient comme la mer et le ciel.
La terre ne verrait plus de naufrage
Car il n'y aurait plus d'orage.
Et les étoiles, agenouillées, vanteraient notre beauté !
Et les étoiles, agenouillées, vanteraient notre beauté !
Mais hélas sa majesté! Je ne puis l'imiter.
J'en suis ardemment exaspéré!
Extrait de mon oeuvre poétique L'averse de l'aurore.
lundi 26 août 2013
AU PARESSEUX
Vers ton âme d'où le sommeil affleure,
Malgré l’adversité qui chante à tue-tête,
Le vice, tel un vautour, vole sans pudeur
Et s’agite terriblement telle une tempête.
Il sait mieux, que quiconque, que ta cité
Est une terre fortunée qu'il doit perforer
Pour faire paître ses petits quand tu paresses
Et épargner son village de la détresse.
Mais, pour éclore un joyau, il n’est jamais tard !
Telle une légion lève-toi et ramasse
Tes faucilles sans prendre garde au brouillard
Et pare-toi d’or avant que le jour ne s’efface !
Extrait de mon recueil de poèmes l’averse de l’aurore
mardi 20 août 2013
PICASSO ET LA REINE
Un soir d'hiver alors que chantait une averse,
Munie d'un coffret une reine dit à Picasso :
"Roi de la nature, de la verve et du pinceau;
Mon âme, folle de ton art; rêve que se verse
Sur tes tableaux ma jeunesse qui se froisse!"
Ôtant son bonnet, le dieu lui dit tout en douceur :
"C'est une aubaine que de reproduire une fleur!
Mais, de ma muse choyée, tu ne peux hélas!
Espérer une grande architecture, car en toi
Tout est beauté, magie et mystère. Le mélange
De ma peinture n'aura pas la mine d'un ange
Ni la majesté du coffret qui te côtoie!"
Extrait de l'averse de l'aurore.
Munie d'un coffret une reine dit à Picasso :
"Roi de la nature, de la verve et du pinceau;
Mon âme, folle de ton art; rêve que se verse
Sur tes tableaux ma jeunesse qui se froisse!"
Ôtant son bonnet, le dieu lui dit tout en douceur :
"C'est une aubaine que de reproduire une fleur!
Mais, de ma muse choyée, tu ne peux hélas!
Espérer une grande architecture, car en toi
Tout est beauté, magie et mystère. Le mélange
De ma peinture n'aura pas la mine d'un ange
Ni la majesté du coffret qui te côtoie!"
Extrait de l'averse de l'aurore.
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