Quand le soleil, éreinté, achève sa
corvée,
J'aime voir, autour de ma
hanche, se balader
Les doigts d'un artiste au bord
d'une rivière
Où se mirent de scintillantes
sphères.
J'aime, quand il m'embrasse, sentir
son haleine
Remplir mon poumon telle une
fontaine !
Chaque fois, pour remercier ce
messie, je répands
Sur les ondes de son village de
précieux chants
Qui le portent en triomphe telle
une légion
Qui ne trahit jamais sa mission !
In L'averse de l'aurore.