jeudi 7 août 2014

LA FLÛTE




Quand le soleil, éreinté, achève sa corvée,
J'aime voir,  autour de ma hanche, se balader
Les doigts d'un artiste au bord d'une rivière
Où se mirent de scintillantes sphères.
J'aime, quand il m'embrasse, sentir son haleine
Remplir mon poumon telle une fontaine !
Chaque fois, pour remercier ce messie, je répands
Sur les ondes de son village de précieux chants
Qui le portent en triomphe telle une légion
Qui ne trahit jamais sa mission !

In L'averse de l'aurore.