dimanche 21 septembre 2014

BEAUTÉ EXTATIQUE


J’aurais voulu être de ces poètes maudits,
Pareil à ceux que la sylphide vomit,
Pour que s’égosille ma muse enchaînée
Qui vacille comme une lampe anémiée.

Tu me feras pleurer d’Amour-car j’aime
Souffrir-et j’extirperai dans les grottes
De mon cœur, ivre de ta beauté, les notes
Dont rêve Mozart pour t’offrir des poèmes

Qui auront la douceur de tes grands yeux
Et les émeraudes qui parsèment tes allures
Qui font des prêtres d’éminents parjures
Et des poètes des savants malheureux !

A.C

In l'averse de l'Aurore